La ville de Douala a perdu de sa superbe, se visage se dégrade progressivement, la ville devient étouffée et ressemble par endroits à un champ de ruines. La belle ville d’antan, surnommée au nom d’une cité européenne au vue de sa beauté, n’est plus, au-delà de quelques bâtisses, que l’ombre d’elle-même.
Douala n’a plus honte. Le 20 août 2025, le préfet du Wouri Mvogo Sylyac Marie, signait un communiqué pour porter à l’attention des usagers de la pénétrante Ouest de la ville de Douala, que des travaux de chaussée et d’assainissement sont engagées sur le tronçon Pétrolex Ndobo-Bekoko, jusqu’au 10 septembre 2025. Ce qui conduit à la régulation de la circulation sur l’axe principal et l’aménagement de deux déviations pour assurer la continuité du trafic. Le communiqué était consécutif aux souffrances endurées par les populations depuis plus d’un an à cause des embouteillages, situation qui s’est amplifiée récemment, rendant la traversée de l’arrondissement de Douala 4 un calvaire dont la moyenne est de 8 heures de temps. Désormais, les usagers traversent le pont à 4h du matin en direction de l’Ouest et arrivent à Bekoko, un linéaire de 16 km, à 13h. L’entrée Ouest de la capitale économique, il y 20 ans, était traversée avec aisance.
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