L’attitude des administrateurs civils vis-à-vis de l’autorité administrative rappelle toute la pratique mise sur pied par les colons pour dépouiller les chefs locaux de toute substance
Pour exprimer certaines situations de la vie, l’on emprunte souvent au vocabulaire du monde marin, où l’on trouve par exemple le mot iceberg, qui désigne une masse considérable de glace qui se détache du front des glaciers et qui flotte sur des eaux douces, généralement la mer. A première vue, l’on ne perçoit qu’une infime partie de ce bloc, et d’après les études, 90 % du volume d’un iceberg est situé sous la surface de l’eau et il est difficile de déterminer la forme qu’adopte cette partie à partir de celle qui flotte au-dessus de la mer. L’humanité garde un triste souvenir des icebergs avec le naufrage du Titanic, donné comme le plus luxueux et le plus grand paquebot jamais construit au moment de son lancement, et dont la traversée inaugurale devait relier il y a 109 ans la ville de Southampton en Angleterre à New York au Etats. Le navire heurta un iceberg sur tribord le 14 avril 1912 à 23 h 40 et coula en moins de trois heures, à 2 h 20. Entre 1 490 et 1 520 personnes ont péri, ce qui fait de ce naufrage l’une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus meurtrière pour l’époque. La tour de contrôle du navire n’avait considéré que la partie émergée du bloc de glace, et la suite fût fatale. Aujourd’hui, l’expression « partie visible de l’iceberg » ou la « pointe de l’iceberg », est utilisée pour désigner un phénomène ou un objet qui ne représente qu’une partie minime ou superficielle d’un ensemble plus vaste qui se dérobe à la vue. Plus, c’est cette partie invisible qui est la plus importante, ou la plus dangereuse selon le cas, parce que négligée ou pas du tout prise en compte du fait qu’elle échappe à la vue. L’image de l’iceberg et sa partie visible fait donc partie des expressions couramment utilisées pour caricaturer des situations de la vie, et aussi pour indiquer que le problème n’est pas toujours là où on croit, ou que le fautif n’est pas celui que l’on voit.
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