Le nouvel homme fort du Sénégal a décidé de dissoudre toutes les institutions parallèles au gouvernement, dont les missions restent floues mais la consommation du budget bien lourde. Les dirigeants africains fidèle au colon avaient pris l’habitude de créer ces « cases de retraite » pour les amis
Le 26 août 2024, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a décidé et annoncé au cours d’un conseil des ministres, d’entamer les procédures de dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Ces deux institutions étant inscrites dans la Constitution, il a par la suite demandé la convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour modifier le texte fondamental en y extirpant les articles qui fondent leur existence. Le Conseil économique, social et environnemental est la troisième assemblée constitutionnelle du Sénégal. Une assemblée consultative qui peut être saisie par le Président de la République, l’Assemblée Nationale ou le Premier ministre au nom du Gouvernement, pour des demandes d’avis ou d’études. Composé des forces vives de la Nation, le CESE examine les évolutions en matière économique, sociale et environnementale et suggère les adaptations nécessaires. Il promeut une politique de dialogue et de coopération avec les Collectivités locales et les organismes similaires étrangers. Le CESE a également pour mission de se saisir de l’examen de questions économiques, sociales et financières, d’entreprendre à cet effet les études et enquêtes nécessaires et d’émettre en conclusion, les avis et suggestions de réforme qui lui paraissent de nature à favoriser le développement économique, social et environnemental de la nation.
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