Les problèmes d’énergie sont aggravés au Cameroun, à cause de l’Etat qui n’a pas toujours remplis ses missions dans tous les segments du domaine, de la production à la distribution, quoiqu’étant présent dans toute la chaine. Le gendarme qui devait veiller semble le principal obstacle.
Le domaine énergétique est fortement dominé par l’Etat au Cameroun, qui se retrouve dans tous les segments de production, de transport et de distribution, comme actionnaire. Si dans certains cas il détient des actions minoritaires comme dans Energy of Cameroon 49% et Globeleq 44% dans d’autres il est l’actionnaire unique comme dans Electricity development of Corporation (Edc) ou la Sonatrel. Avec une puissance hydroélectrique potentielle estimée à 23 000 MW, le Cameroun est le deuxième pays du continent africain en termes de potentiel hydroélectrique, et le 18ème à l’échelle mondiale. Juste de quoi dire de manière ramassé que le pays ne devrait pas avoir des problèmes d’énergie électrique, que ce soit pour le développement des industries ou pour l’alimentation des ménages. Non seulement l’électricité devrait être disponible dans tous les coins du pays et à moindre coût, mais en plus il devrait être exporté vers les pays voisins Nigeria, Niger, Tchad, République centrafricaine, et ramener ainsi des devises au pays, exploitable pour accroitre le développement et améliorer les conditions de vie des populations. Il n’en est rien, l’Etat du Cameroun, s’il est le principal acteur dans le secteur de l’électricité au Cameroun, il est en en même temps le principal fossoyeur.
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