Sans solutions face aux routes camerounaises qui se dégradent dangereusement, et d’autres dont les projets de construction stagnent comme un lac, Paul Biya a profité de son voyage en Chine pour soumettre ces préoccupations à son homologue Secrétaire général du parti communiste.
Le Cameroun est très malade de ses routes, c’est une lapalissade, ou une évidence immédiatement perceptible. Si elles étaient des êtres vivants, elles auraient sans doute demandé qu’on laisse leurs noms tranquilles, tant elles subissent le martyr au quotidien en même temps qu’elles sont insultées. Mal construites et abusivement sollicitées en effet, elles pourraient démontrer qu’elles font ce qu’elles peuvent pour tenir, car ailleurs leurs homologues sont traitées avec un peu d’égard, en bénéficiant d’un minimum de sérieux dans la construction, et faisant l’objet d’une attention particulière au quotidien. Ailleurs où tous les véhicules au tonnage excessif sont systématiquement arrêtés et ne marchent pas sur elles sans avoir été délestés du surplus de charge, alors qu’au Cameroun on prend de l’argent pour les laisser continuer, comme si cet argent payé soit sous forme d’amende ou de corruption au poste de pesage, enlève l’excédent de tonnage.
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