Les médias camerounais, sollicités en tout temps pour la couverture des événements de toute nature, sont soudainement scrutés sous le spectre de la légalité à l’approche de l’élection présidentielle. La tolérance administrative dont ils bénéficient risque d’être levée à cette occasion,
« S’assurer que le média employeur est autorisé à exercer en tant que tel au regard des lois et règlements en vigueur au Cameroun », c’est l’une des conditions que le journaliste devra remplir pour être autorisé à couvrir l’élection présidentielle du 12 octobre au Cameroun, selon le guide des bonnes pratiques mis en circulation par le ministère de la communication du Cameroun. Pour les médias audiovisuels par exemple, le fonctionnement au Cameroun est conditionné principalement par l’obtention d’une licence, aux termes du décret du 3 avril 2000. La licence a une validité de 5 ans pour la radio et 10 ans pour la télévision, et s’obtient après paiement d’une somme de 10 millions de fcfa pour les radios à services commerciaux et 5 millions pour les radios non commerciaux ou communautaires, quand on est diffusion locale. Pour la diffusion nationale, c’est-à-dire les radios qui couvrent le territoire national, il faut payer 50 millions de fcfa pour les radios à services commerciaux et 10 millions pour les non commerciaux. Pour la télévision, il faut payer 100 millions de fcfa pour les chaînes commerciales et 25 millions pour les chaînes non commerciales.
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