L’homme politique vient de publier un livre manifeste, pour exposer sa vision sur la gestion du pays, qui se résume à la rupture.
L’échéance présidentielle de 2025 au Cameroun ne se résume pas aux appels à candidature des mordus du parti au pouvoir en faveur du président en exercice Paul Biya, malgré ses 42 années passées à la fonction suprême. En face, on fourbit également les armes, pas contre l’homme du 6 novembre 1982, mais contre le système construit autour de lui et dont le maintien au poste est la véritable finalité de ceux qui plaident pour sa candidature, un système avec pour épicentre la corruption. Cabral Libi’i, député à l’Assemblée nationale, vient de publier un livre programme, « Ce que j’ai vu ! manifeste de la rupture et du progrès », dans lequel il expose sa vision du Cameroun, basée sur la double rupture d’avec le néocolonialisme et d’avec les défaillances de l’Etat. Pour ce qui est de la défaillance de l’Etat, le député dont les ambitions présidentielles ne font l’ombre d’aucun doute, s’attaque prioritairement à la corruption, qu’il qualifie de la mère de tous les maux, dont l’éradication est prioritaire pour le redressement du pays.
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