Le Conseil Constitutionnel est appelé à rendre public le verdict des urnes ce 27 octobre. Rien de spécial n’est attendu, quand on sait que les recensements de votes transmis par la commission nationale ne reflètent pas la vérité des urnes, et que les votes ont été corrigés en faveur du président sortant. Il reste à se demander si le Conseil, composé de Sages, va juste faire le porte-parole de cette commission, ou pourrait-elle s’inspirer des jugements légendaires
Dans l’histoire de l’humanité, tiennent en bonne place au moins deux affaires de jugement, rapportées par la bible. Le premier est dans le Premier Livre des Rois, à l’époque du règne du roi Salomon (3, 16-28). Il met en exergue un différend opposant deux femmes ayant chacune mis au monde un enfant, mais l’un était mort étouffé. Elles se disputèrent alors l’enfant survivant. « Au matin, je me levai pour allaiter mon fils : il était mort ! Je l’examinai attentivement au petit jour : ce n’était pas mon fils, celui que j’avais mis au monde. », disait l’une. « Non ! Mon fils est celui qui est vivant, ton fils celui qui est mort. » Mais la première insistait : « Pas du tout ! Ton fils est celui qui est mort, et mon fils celui qui est vivant ! » Pour régler ce désaccord, le roi Salomon demande une épée et ordonne : « Partagez l’enfant vivant en deux et donnez une moitié à la première et l’autre moitié à la seconde ». Mais une des femmes déclara : « De grâce, mon seigneur ! Donnez-lui l’enfant vivant, ne le tuez pas ! », tandis que l’’autre protestait : « Il ne sera ni à toi ni à moi : coupez-le ! » Sur ces entrefaites, Salomon reconnut la véritable mère de l’enfant. Il lui donna le nourrisson et sauva ainsi la vie de l’enfant.
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