A l’international, le contexte politique camerounais, marqué par des incertitudes quant à la prochaine échéance électorale ne laisse pas les grandes puissances indifférentes. Les notes sont préparées à l‘attention des dirigeants, pour qu’ils prennent des décisions en connaissance de cause.
A l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le Cameroun fait l’objet d’une attention particulière sur le plan international. Le service de recherche du Congrès américain, a dressé un rapport sur le pays le 15 avril 2025, qui revient sur la situation interne. Il fait un état des lieux des tensions politiques et sécuritaires au Cameroun, mettant en avant les incertitudes autour de la succession de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, dans un contexte de polarisation ethno-régionale accrue. Le document alerte sur la persistance des conflits dans les régions anglophones, où près de 600 000 personnes sont déplacées, et sur la résurgence des attaques de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest dans l’Extrême-Nord, et analyse aussi les rivalités d’influence entre la Chine, la Russie, les États-Unis et la France, sur fond de détérioration des relations entre Yaoundé et Washington depuis 2019.
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