La recherche d’un candidat consensuel face au président Paul Biya a donné un premier résultat avec la désignation candidat du Fsnc par une plateforme indépendante, mais des voix s’élèvent pour contester la qualité des membres de cette plateforme, jetant le doute sur l’initiative
Issa Tchiroma Bakary, candidat à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, a été désigné « candidat consensuel » le 13 septembre par la plateforme Union pour le changement 2025, anciennement Groupe de Douala. Plus exactement le candidat a accepté les conditions minimales proposées par le la plateforme, comme l’explique Anicet Ekane : « Nous avons travaillé sur des critères objectifs et des arrangements pour contenter le maximum de candidats. Mais il y avait une condition sine qua none, c’était de signer un engagement avec l’Union pour le changement avec notamment le fait d’accepter d’être candidat pour un mandat unique, audit de l’État, assises nationales, mandat de transition et de refondation de 3 ou 5 ans entre autres. Ces engagements, Issa Tchiroma est le seul à les avoir acceptés sans hésitation, ce qui a d’autant plus favorisé sa désignation comme candidat consensuel ». Avec cette désignation, on est désormais loin de l’idée qui trotte au sein de l’opinion depuis la publication de la liste des candidats à cette élection. Déjà, un candidat consensuel en droit n’existe pas en tant que tel ; le terme fait référence à un contrat consensuel, qui est formé par le seul accord de volontés des parties sans formalité légale.
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