Dans une sorte d’absurdité existentielle, les camerounais tournent en rond depuis des années, dans l’attente d’un éventuel messie, qui ne vient toujours pas, au rythme des élections présidentielles.
Dans les classiques de la littérature au monde, figure en bonne place une œuvre de l’auteur irlandais Samuel Beckett, intitulée « En attendant Godot », publiée en 1952. Une pièce théâtrale classée dans le théâtre de l’absurde, mettant en scène deux personnages principaux, Vladimir et Estragon. Les deux apparaissent sur une scène décrite comme une route de campagne avec un arbre, à la tombée de la nuit, pour attendre Godot qui viendrait les sauver. L’attente est longue et ennuyeuse, ils passent leur temps à discuter, se quereller, se réconcilier et se plaindre de leur situation difficile. Des inquiétudes naissent : est-ce le bon jour ou le bon endroit ? Peut-être Godot est-il déjà passé ? Que faire en attendant ? Au milieu du premier acte, un autre couple entre en scène, Pozzo et Lucky. Le premier est un homme très autoritaire, le propriétaire des lieux si l’on en croit son discours. Le second est une sorte d’esclave, un sous-homme tenu en laisse, que Pozzo commande tyranniquement.
Vous venez de lire 1/3 de cet article réservé aux abonnés.
Abonnez vous pour lire la suite et écouter l'audio
