Face au président sortant, les candidats de l’opposition multiplient des rencontres pour trouver le candidat consensuel, qui peine à montrer un visage. Les discussions, comme par le passé, semblent dominées par les égos
Le candidat consensuel, c’est la perle rare derrière laquelle les candidats à l’élection présidentielle du 12 octobre au Cameroun courent, avant même que l’organe en charge des élections ait décidé de qui sera de la course. Le candidat consensuel, c’est la nouvelle trouvaille pour ne plus parler de candidat unique. La différence, c’est que par le passé, les candidats cherchaient à s’aligner derrière un candidat unique sur la base des dividendes à récolter plus tard une fois le pouvoir conquis, indépendamment du programme politique de ce dernier. Mais pour 2025, le candidat consensuel devrait laisser de côté son propre programme politique et porter un programme commun, de transition de préférence, axé notamment sur la refonte complète du système électoral pour aboutir à un code tout aussi consensuel. L’idée de se mettre derrière un seul candidat face à celui du pouvoir a donc été de toutes les élections présidentielles depuis le retour au multipartisme en 1992, mais l’opposition n’y est jamais parvenue. Pendant tout ce temps, les candidats se sont toujours enfermés dans leurs bulles, bercés par l’illusion du plus fort. En réalité, le « chacun pour soi » est le seul programme politique du Cameroun.
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