Quelques chefs traditionnels soutiennent dans une déclaration, la candidature de Paul Biya pour un 8eme mandat de 7 ans au sommet de l’Etat. Simple confusion entre chefferie et république, ou mauvaise vision des visionnaires ?
« Le conseil des chefs traditionnels du Cameroun a décidé, après une évaluation minutieuse de la situation du Cameroun, d’accorder son soutient total et inébranlable à la candidature de son excellence Paul Biya à la prochaine élection présidentielle. » C’est la substance d’une déclaration portant la signature d’une douzaine de chefs traditionnels, ayant participé à la réunion statutaire du Conseil tenue au Palais des congrès de la capitale le 27 janvier 2025. 12 signataires de la déclaration sur plus de 850 participants, la moisson aura été maigre pour le ministre de l’Administration territoriale, dans la quête du soutien total à l’homme du 6 novembre, qui reste disposé à servir la nation. Ils sont tout de même 12 qui ont signé, après une évaluation comme ils disent, minutieuse de la situation politique du Cameroun. Dans les traditions bantus, les chefs traditionnels sont les dépositaires de la sagesse, et à priori leur parole ne devrait pas être mise en doute, surtout que l’adage dit « qu’un vieux assis voit plus loin qu’un jeune debout. » Du haut de leurs trônes, les chefs traditionnels signataires de la déclaration ont sans doute une vue globale de la situation du Cameroun, mais leur sortie intervient au moment où les ménages sont sans électricité, pour ne parler que de cette denrée de première nécessité. Une absence d’électricité qui d’après les analyses, tient simplement de la mal gouvernance, le pays tant doté de tellement d’atouts énergétiques qu’il pourrait vendre l’électricité jusqu’aux confins de l’Afrique du sud, pour peu que le minimum soit fait pour.
Vous venez de lire 1/3 de cet article réservé aux abonnés.
Abonnez vous pour lire la suite et écouter l'audio
