Le président Paul Biya souffle sur sa 42eme bougie au sommet de l’Etat, un pouvoir qui lui avait été offert sur un plateau d’or par
son prédécesseur. Evocation avec Célestin Monga, du fil des évènements ce jour qui marquait le début d’une longue marche, dont la fin semble laborieuse 
« Je le jure », ces mots dit en anglais, I do so swear, sont ceux prononcés par Paul Biya il y a 42 ans devant le président de l’Assemblée nationale d’alors, Salomon Tandem Muna, pour la prestation de serment qui lui attribuait les sceaux de la république et le consacrait comme le deuxième président de l’histoire du Cameroun. Célestin Monga revient sur le film de cette journée, dans son livre Cameroun quel avenir, version numérique de 2018. Ce 6 novembre 1982 est un samedi, rappelle-t-il. « Grave et visiblement ému, le nouveau chef de l’État camerounais sort du Palais de Ngoa-Ékelé (palais de l’Assemblée) vers 10h45m. Depuis dix heures il a officiellement accédé à la magistrature suprême. Il a prêté serment devant Salomon Tandeng Muna, président de l’Assemblée, et Marcel Nguini, président de la Cour Suprême. Aidé par M. Betow, secrétaire général adjoint de l’Assemblée, il a signé toute une masse de documents. C’est donc un chef d’État flambant neuf qui salue la foule rassemblée devant le Palais de Ngoa-Ekélé avant de s’engouffrer dans la fameuse Mercedes décapotable 600 présidentielle. Destination : le Palais d’Etoudi, où l’attend Ahmadou Ahidjo pour lui présenter ses nouveaux bureaux et appartements.
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