Il règne au sommet de l’Etat du Cameroun comme une cacophonie, entre les membres du gouvernement qui ne s’entendent pas sur la candidature du président de la république Paul Biya, et entre les militants du parti et les membres du gouvernement qui se disputent la compétence de la préparation de cette candidature. Le tout sous fond d’une atmosphère de fin de règne.
Que se passe-t-il au sommet de l’Etat du Cameroun en cette veille d’élection présidentielle, quelle ambiance règne au sein de l’appareil de l’Etat ? Et dans les antichambres du Palais de l‘Unité que fait le président de la république, à qui parle-t-il, quelles confidences a-t-il faites à la première dame, ou à l’un de ses très proches collaborateurs ? Autant de questions et bien d’autres qui taraudent l’esprit de tout observateur de la scène politique, face à la discorde entre les membres du gouvernement qui n’échappe plus même aux aveugles et mal entendant. Cette ambiance que d’aucun qualifie de celle de fin de règne rappelle celle qui prévalait au même sommet de l’Etat 43 ans plus tôt, quand le premier président Ahmadou Ahidjo quittait le pouvoir. Le film des évènements est raconté 3 ans plus tard par Célestin Monga dans le livre Cameroun, quel avenir ? Des faits déjà repris ici, mais dont le rappel vaut la peine pour mieux se faire une idée des tractations dans les couloirs du pouvoir.
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