Alors que les idées professées par le président Paul Biya garantissent les libertés à tous les niveaux, certains maillons du système travaillent à le contrer et saboter lui faire mentir au Camerounais. Complot interne ou envie d’être plus royaliste que le roi ?
« Il n‘est plus nécessaire pour exprimer ses opinions, de prendre le maquis, de vivre en exil ou de quitter sa famille. » Ces propos sont du président Paul Biya, prononcés dans son discours de politique générale à Bamenda le 22 mars 1985, au cours du congrès du parti, qui par la même occasion changeait de nom, de l’Union nationale camerounaise (Unc) à Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). 6 ans plus tard, en 1991 devant les députés à l’Assemblée nationale, il faisait le bilan parcouru dans le domaine des droits civiles et politiques : “ Graduellement et méthodiquement, nous avons libéralisé et démocratisé la vie nationale. Toutes les lois susceptibles de porter atteinte aux libertés individuelles et collectives ont été supprimées ou révisées de fond en comble ; nous avons instauré le multipartisme. La liberté de la presse et la liberté d’opinion sont garanties “. Il faisait allusion aux lois de décembre 1990 sur la communication sociale, les libertés d’associations, la création des partis politiques et autres.
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