Donald Trump, le président américain organise pour la première fois un sommet Etats Unis Afrique, où sont convié 5 chefs d’Etats seulement. Il marque une fois sa volonté de ne pas suivre les pas des prédécesseurs et composer avec un continent utile.
5 chefs d’Etats africains sont invité à prendre part au sommet Etats Unis Afrique du 9 au 11 juillet 2025, à l’invitation du président américain Donald Trump. Brice Clotaire Oligui Nguema du Gabon, Joseph Boakai du Libéria, Bassirou Diomaye Faye du Sénégal, Mohamed Ould Ghazouani de la Mauritanie et Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau sont les choisis de Trump. Tous des dirigeants d’Afrique de l’Ouest, qui incarnent une « Afrique utile » aux yeux de Donald Trump, en phase avec les intérêts économiques et sécuritaires des États-Unis. D’après les observateurs, la diplomatie américaine, sous l’impulsion de l’homme d’affaires libanais et conseiller spécial du président américain pour l’Afrique et le Moyen-Orient Massad Boulos, opère ainsi un virage stratégique, et entend désormais miser sur les opportunités commerciales et les partenariats stratégiques, plutôt que sur l’aide au développement. En invitant seulement 5 chefs d’Etats africains au sommet, Donald Trump confirme ainsi sa volonté de mettre fin au folklore et ne composer qu’avec des Etats qui pour lui présentent un intérêt économique, et dont la gouvernance est de nature à rassurer. Dès son retour à la Maison blanche, après avoir annoncé des coupes dans ses dépenses et aides apportés au continent africain, l’administration américaine affirme vouloir se concentrer sur le commerce et l’investissement et « favoriser la prospérité mutuelle, la capacité et la volonté de s’aider eux-mêmes » pour les Etats Africains.
Vous venez de lire 1/3 de cet article réservé aux abonnés.
Abonnez vous pour lire la suite et écouter l'audio