La jeunesse camerounaise a encore du mal à se retrouver dans une société qui visiblement ne l’a pas vraiment à cœur malgré les discours. De son côté elle tarde à prendre véritablement son destin en main.
Je tiens toutefois à dire, que notre jeunesse ne saurait tirer pleinement avantages des opportunités qui lui sont offertes, si elle ne s’approprie pas pleinement des valeurs civiques et morales qui sont le socle de la société. Le goût de l’effort, l’intégrité, le patriotisme, la tolérance, le civisme, le respect des lois et du bien public en font partie. Nous sommes tous aujourd’hui témoins de la détérioration progressive de ces valeurs dans notre société et malheureusement aussi, parmi les jeunes. La dépravation des mœurs, les comportements inciviques et déviants, la violence, l’indiscipline, la consommation de l’alcool et des stupéfiants, l’intolérance, progressent dans notre société. Le milieu scolaire n’y échappe pas. Les réseaux sociaux, qui sont désormais le terrain d’expression favori des jeunes, sont dévoyés et deviennent le théâtre de toutes sortes d’extrémismes. Je vous exhorte une fois de plus à une véritable prise de conscience en la matière. J’en appelle également aux parents et plus généralement à tous les éducateurs, pour qu’ils assument pleinement leurs responsabilités. Malgré l’évolution inexorable des mentalités et des comportements, ils ne doivent pas baisser les bras et doivent continuer à éduquer et à encadrer notre jeunesse. Ils doivent continuer à inculquer à nos jeunes les valeurs nécessaires à un cheminement fructueux à travers les épreuves de la vie. » Le président Paul Biya le disait encore il y a un an, le 10 février 2024.
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