Dans la rue, les bureaux, en route, au quartier, personne ne semble plus respecter quoi que ce soit. L’anarchie est le maître mot que tout le monde se passe.
Dans la ville de Douala, les habitants sont désormais accoutumés au désordre de la circulation. Le phénomène est plus marqué au niveau des feux de signalisation, où il n’y a plus de barrière à ne pas franchir, pas de limites. Les conducteurs de motos ne se sentent pas concernés par un feu rouge, et un piéton qui se fie au feu et tente de traverser le passage clouté, prend un risque énorme. A l’observation, il ne s’agit plus de quelques-uns des conducteurs, mais de tous, y compris des particuliers. La moto est comme un passe-partout, qui ne se soumet à aucune règle établie comme l’instauration d’un feu à un point, le marquage de la chaussée, l’interdiction de passage, les sens interdits, la limitation de vitesse, les sens giratoires à un rond-point, ou à une règle ponctuelle imposée par la circulation elle-même, l’embouteille par exemple.
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