Dans le souci de permettre aux Africains en général et aux Camerounais en particulier de retrouver leurs racines et s’imprégner de leur histoire, les descendants des martyrs de la lutte d’indépendance, retracent chaque année le parcours de tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, ont payé de leur vie leur amour pour la patrie
Depuis quelques années, l’Union des populations du Cameroun célèbre au mois de septembre la semaine des martyrs, occasion d’avoir une pensée pieuse pour de nombreux Camerounais qui ont payé de leur vie leur défense de la cause noble. Si l’assassinat du nationaliste Ruben Um Nyobé le 13 septembre 1958 est le prétexte, les initiateurs du mouvement expliquent que « cette période demeure la semaine pendant laquelle nous commémorons nos différents martyrs, tombés pour la libération et l’émancipation de tous les Camerounaises et Camerounais, sans distinction aucune. Afin que la nation toute entière s’en souvienne. C’est aussi une occasion d’avoir une pensée pour de nombreux anonymes qui ont payé jusqu’au prix de leurs vies pour avoir défendu cette cause, notamment de nombreuses compatriotes femmes dont on parle rarement. C’est un moment de recueillement et de souvenirs tristes en mémoire de tous ceux qui ont versé leur sang pour l’unité de tous, dans la gestion et la jouissance de notre patrimoine commun, le Cameroun. C’est la semaine pendant laquelle nous devons partager avec les jeunes générations, afin de leur transmettre la mémoire des précurseurs du vivre ensemble », selon un communiqué signé de Daniel Ruben Um Nyobé, fils de l’autre.
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