Face à la montée de l’insalubrité, le gouvernement se propose de réunir les parties prenantes en salle pour des pourparlers, alors que des actions concrètes sont attendues pour donner un visage humain aux villes camerounaises
Dans un communiqué daté du 7 avril 2025, le ministre de l’habitat et du développement urbain (Minhdu) Célestine Ketcha Courtes, a annoncé pour les 6 et 7 mai 2025, les états généraux sur la gestion des ressources en déchets urbains. « Ces assises visent à créer une large synergie de l’ensemble des parties prenantes, en vue d’une part, d’analyser collectivement les causes de l’insalubrité récurrente en milieu urbain, et d’autres part de formuler les solutions durables dans la cadre d’une approche participative et inclusive qui favorisera l’adhésion de tous dans leur mise en œuvre », selon les termes du communiqué. L’initiative vient après que le premier ministre Joseph Dion Ngute, ait interpellé les maires des villes, celles de Douala et de Yaoundé en particulier le 3 mars 2025 lors d’un conseil de cabinet, sur l’état d’insalubrité des villes phares du pays. Ces deux villes, pour ne citer que celles-là, vue du ciel, sont devenues des poubelles géantes, et malgré les interpellations et les dénonciations, la situation se dégrade à vue. Lointains, très lointains sont les souvenirs des belles villes de Bengue et Ongola, des noms élogieux de Douala et Yaoundé à une époque où ces villes se caractérisent par leur propreté. Mais depuis lors, au lieu d’aller de mieux en mieux, comme c’est le cas dans toute évolution, ces villes, pour ce qui est de la propreté et de la voirie urbaine, sont allées de mal en pis.
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