Dans un entretien accordé à un média français, l’homme qui a été pendant des années la courroie de transmission entre certains chefs d’Etats africains et les hommes politiques français dans la cadre de la françafrique, regrette aujourd’hui le traitement humiliant réservé à ces chefs d’Etats qui avaient passé du temps à spolier leurs Etats pour financer des campagnes et les partis politiques français
L’avocat et intermédiaire dans les affaires politiques Robert Bourgi, auteur du livre « Ils savent que je sais tout » qui retrace les pratiques de la françafrique depuis l’aube des temps, s’est récemment exprimé une fois de plus face à un journaliste du média en ligne H5 Motivation, et cette fois, regrette entre autre, l’ingratitude des politiques français vis-à-vis des chefs d’Etats africains qui hier étaient leurs financiers. L’extrait qui suit, est une réponse qu’il donne au journaliste au sujet de la reconnaissance des hommes politiques français bénéficiaires des valises d’argent qu’il a transportées toute sa vie de l‘Afrique vers la France. D’une manière tranchée, il rétorque : je ne supporte pas l’ingratitude. Envers lui-même déjà, il fait ce constat amer : « Combien d’autres ministres, tout au long de ces 40 ans sont sortis avec moi, sont venus à mon cabinet, allés au restaurant avec moi, ont bu des pots avec moi, ont dîné et déjeuné avec moi, et toujours dans les plus belles adresses de Paris ?
Vous venez de lire 1/3 de cet article réservé aux abonnés.
Abonnez vous pour lire la suite et écouter l'audio
