Cette monnaie créée par la France pour asservir l’Afrique, dont les enfants venaient pourtant de la libérer du nazisme, persiste encore, et les pays de la zone-franc cherchent en vain les « pieds noirs » qui vont aussi les libérer
Le président Sénégal Bassirou Diomaye Faye avait promis lors de la campagne électorale, des changements majeurs pour son pays, dont la fin du franc Cfa, rejoignant dans son programme politique nombre de militants intellectuels et civils contre le cfa en Afrique. Il reste en effet anachronique qu’une monnaie rattachée à la France soit encore de vigueur en Afrique, plusieurs décennies après la décolonisation. En 2024 encore, la France a un accord avec trois partenaires africains. L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), qui compte huit pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, qui utilisent le franc de la communauté financière africaine, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui compte six membres : le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. Ceux-ci utilisent un autre franc CFA, le franc de la coopération financière africaine, et Les Comores qui utilisent le franc des Comores.
Vous venez de lire 1/3 de cet article réservé aux abonnés.
Abonnez vous pour lire la suite et écouter l'audio
