Il est l’un des rares directeurs de sociétés publiques à avoir rappelé à ceux qui l’ont nommé que son mandat était arrivé à échéance, et n’a pas attendu pour remettre les clés de son bureau à l’Arsel après 9 ans de fonction.
Jean Pierre Kedi était un ingénieur électromécanicien, diplômé de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. Ancien cadre du ministère de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, il y a fait l’essentiel de sa carrière, et a gravi les échelons jusqu’au poste de d’inspecteur général des services entre 2002 et 2005. Il passe ensuite conseiller technique à la présidence de la république de 2005 à 2007, avant de retourner dans les couloirs d’un ministère, cette fois à l’ex-ministère des Industrie, des Mines et du développement technologique comme secrétaire général de 2007 à 2010. En septembre 2010, il est nommé directeur général de l’Agence de régulation de l’électricité (Arsel). A la tête de cette structure, il a beaucoup de défis à relever, et s’applique avec méthode pour imprimer ses marques dans un contexte de relance des investissements, mais qui sont plombées par les problèmes récurrents d’électricité.
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