En 12 ans il est désormais établi qu’aucune élection crédible ne peut se faire au sein de cette instance, comme dans tout le Cameroun d’ailleurs. Il manque juste une instance internationale pour rétablir la justice
Qui crache en l’air le recevra sur la tête, dit un adage. C’est au moment où le Cameroun est à l’honneur en recevant le championnat d’Afrique des Nations, qu’il est rattrapé par un mensonge maquillé en vérité, officialisé et imposé au peuple. On aurait pensé que c’était un coup préparé si la décision du Tribunal arbitral du sport d’annuler les élections de l’Exécutif de la Fédération camerounaise de football n’était pas l’aboutissement d’une procédure entamée il y a deux ans, et dont le monde du sport attendait le verdict ce même jour du 15 janvier 2021. On lit dans la décision entre autre cette phrase « Annule la décision numéro 085/FCF/PCN/2018 du 16 novembre 2018 portant proclamation des résultats des élections des présidents, premiers vices présidents, deuxièmes vices présidents et délégués des ligue départementales de football. » Dans la foulée, le Tribunal arbitral du sport annule les statuts, le code électoral ainsi que d’autres textes réglementaires de la Fecafoot adoptés le 10 octobre 2018. Plus grave encore, le Tas annule la décision de la Commission de conciliation et d’arbitrage du Comité national Olympique et sportif du Cameroun rendue le 11 avril 2019, approuvant les élections à la Fecafoot après une plainte de l’Association sportive Meiganga et consort. Le lendemain du verdict, la Fédération internationale de Football Association a adressé une correspondance à la Fecafoot, lui indiquant que pour des nécessités de continuité de service jusqu’aux nouvelles élections à organiser dans de meilleurs délais, les organes actuellement en place doivent assurer l’intérim de la Fécafoot, tout en précisant que le mandat exceptionnel ainsi accordé aux organes en place sera strictement encadré par la Fifa, il sera limité aux tâches permettant d’assurer la continuité des affaires courantes et celles liées à la finalisation à brève échéance du processus d’adoption des statuts et textes règlementaires requis et l’organisation de nouvelles élections.
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