Les populations se réhabituent aux coupures d’électricité, qui se sont imposées dans les agendas et rythment les rendez-vous. Malgré les assurances données par le chef de l’Etat en fin d’année 2024, la situation reste critique, et chaque acteur explique
Les coupures d’électricité, autrement appelées délestages, les Camerounais s’en habituent encore un peu plus depuis le début de l’année 2025. Par le passé, des communications plus ou moins régulières du distributeur Energy of Cameroon, ou du transporteur la Société nationale de transport d’électricité, ont essayé tant bien que mal d’expliquer, de justifier et de rassurer sur la fourniture, mais rien n’y fait, la réalité est bien là. Dans de nombreuses localités, les populations ne cessent de se plaindre, d’autres menacent de descendre dans la rue, sans que la situation ne change. Dans les grandes villes du pays, les emplois du temps, les rendez-vous donnés par certains commerces ou activités aux clients, tiennent compte des coupures d’électricité. Le constat final, c’est qu’en 2025 encore, les Cameroun pris dans l’ensemble souffre toujours du déficit énergétique. Le cas des grandes entreprises, qui ont besoin d’importantes quantités d’énergie n’est pas évoqué ici, ces dernières se sont résignées pour la plupart à réduire leur capacité de consommation, renonçant ainsi à tourner en plein régime et rentabiliser leurs investissements. Pour les ménages, les désagréments sont indescriptibles, la situation se dégrade au jour le jour, et le commun des mortels ne veut pas savoir à qui incombe la responsabilité, au distributeur ou au transporteur.
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