Forcer le passage, tricher et gagner à tout prix, le pouvoir en place reste déterminé à changer le verdict des urnes pour faire proclamer leurs résultats à eux. Pour s’assurer que cela passe au sein de la population, intimidation et violence sont utilisées pour atteindre le mental.
L’élection présidentielle du 12 octobre 2025, et la suite des évènements donnent encore à voir au genre de relation entretenue au Cameroun entre le système gouvernant et les populations. Une relation qui tire sa source dans la politique coloniale qui divisait la société en deux, les oppresseurs et les oppressés. La force était le seul moyen de gestion, la discussion proscrite. Au lendemain de l’élection d’octobre 2025, les reliques de cette colonisation oppressive se font plus que sentir. L’administration territoriale qui l’a remplacée, et toutes ses excroissances sont rentrées dans les bureaux pour la rédaction des notes répressives sous le prétexte de la préservation de l’ordre public, en réalité l’ordre du pouvoir. Tout ceci dans le but d’étouffer toute manifestation visant à revendiquer le respect de la vérité des urnes. Dans le même temps, elle se garde bien de constater qu’il a des agents d’Elecam et autres parties prenantes à l’élection, qui ont pris sur eux de troubler l’ordre public en falsifiant les procès-verbaux. De nombreuses vidéos dans les réseaux sociaux montrent des agents qui manquent à peine d’être lynchés, surpris en pleine opération de fraude électorale. L’administration territoriale, garante comme elle réclame de l’ordre du public et du bon déroulement des élections, n’a pourtant pas encore communiqué sur ces cas de fraudes, en informant l’opinion que les auteurs ont été interpellés conformément à la loi et devront répondre de leurs actes.
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