La cacophonie et la pratique des prix exorbitants dans le secteur privé de l’éducation, appellent désormais à une action urgente des pouvoirs publics par une refonte de la loi afin de rendre à l’éducation son caractère social
Le 20 août 2024, en prélude à la rentrée scolaire 2024/2025, le ministre de l’Education de base Laurent Serge Etoundi Ngoa, a signé une correspondance adressée aux délégués régionaux, avec pour objet « écarts de comportement des responsables des écoles publiques. » Il dit dans correspondance, avoir constaté des manquements suivant dans la plupart des écoles maternelles et primaires : l’imposition du paiement obligatoire des frais d’Apee, la commercialisation des fournitures scolaires au sein de l’établissement scolaire, et à des prix exorbitants, la vente des places pour le recrutement des nouveaux élèves à chaque rentrée scolaire, même aux parents disposant des transferts, la non prise en compte des cas sociaux, ou même des enfants issus des familles des déplacés internes. Le ministre prescrit alors, pour mettre un terme à ces pratiques qui ternissent l’image de l’éducation au Cameroun, le respect scrupuleux des instructions ministérielles du 22 août 2014 interdisant aux responsables des établissements scolaires de s’immiscer dans la collecte et la gestion des fonds de l’Apee et des dispositions des articles 47 et 48 du décret du 10 février 2001 fixant les attributions des responsables de l’administration scolaire. Un rappel à l’ordre du ministre qui vient à point nommé,
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