Le respect des droits de l’homme au Cameroun, paraît être une punition pour le gouvernement, qui multiplie au quotidien des violations, sous divers prétextes
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » : ce sont les mots les plus beaux et les plus vibrants que contienne un accord international. Les engagements pris par tous les États dans la Déclaration universelle des droits de l’homme représentent un bel accomplissement car ils rejettent la tyrannie, la discrimination et le mépris des êtres humains, qui ont marqué l’histoire de l’homme. La Déclaration universelle des droits de l’homme garantit à chacun les droits économiques, sociaux, politiques, culturels et civils qui sont le fondement d’une vie à l’abri du besoin et de la peur. Ces droits ne récompensent pas une bonne conduite. Ils ne sont pas propres à un pays, une époque ou un groupe social donné. Ce sont les droits inaliénables dont jouissent, en tout temps et en tous lieux, toutes les personnes indépendamment de leur couleur, de leur race ou de leur groupe ethnique ; qu’elles soient handicapées ou non, citoyennes ou migrantes ; quels que soient leur sexe, leur appartenance sociale, leur caste, leurs croyances, leur âge ou leur orientation sexuelle. » Ce rappel est fait par le diplomate jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme du 1ᵉʳ septembre 2014 au 31 août 2018.
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