Dans le domaine de la protection de l’environnement, les gestes les plus anodins comptent. Les arbres coupés dans une forêt d’un village reculé, a des répercutions dans les grandes villes, et les gouvernements peinent à en prendre véritablement conscience.
La journée mondiale de l’environnement 2024, la 30eme édition, se célèbre le 5 juin sous le thème « nos terres. Notre avenir. Nous sommes la génération restauration ». Selon les Nations unies, partout dans le monde, les écosystèmes sont menacés. Qu’il s’agisse des forêts, des zones arides ou encore des terres agricoles ou des lacs, les espaces naturels dont dépend l’existence de l’humanité atteignent un point de basculement. Il n’est pas possible de remonter le temps, précise l’Organisation, mais il est possible de faire pousser les forêts, faire revivre les sources d’eau et faire revenir les sols. Nous sommes la génération qui peut faire la paix avec la terre. Le conflit entre l’homme et la terre est en effet devenu banal. Au quotidien l’homme agresse la nature, au nom du développement industriel et de la recherche des moyens de survie. Les forêts sont détruites, légalement ou pas, et les produits sont revendus à prix d’or, permettant d’enrichir une poignée tout en laissant des populations riveraines entières dans la désolation.
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