Les sécessionistes ont développé avec le temps des techniques qui leur permettent de durer, alors que le gouvernement central se comporte désormais comme un malade du cancer condamné à vivre avec la gangrène
Le 27 mai 2024, le préfet du département de la Mezam, Région du Nord-Ouest à Bamenda, a signé un arrêté portant interdiction de circuler des motos de 18h à 6h, pour nécessité de service. L’arrêté faisait suite à un communiqué radio presse signé toujours par lui le même jour, portant à la connaissance de l’opinion publique que le 25 mai, deux jours plus tôt, aux environs de 20h, plusieurs terroristes armés à bord des motos ont fait irruption dans un snack bar situé à Mankon, dans l’arrondissement de Bamenda II à l’entrée opposée à l’hôpital régional de Bamenda et ont balancé deux grenades offensives sur les populations avant de prendre la fuite vers une destination inconnue. Le bilan était de deux morts et 11 blessés, pris en charge à l’hôpital régional de Bamenda et les frais entièrement supportés par le gouvernement, précisait le préfet Simon Emile Mooh. Après avoir, au nom du président de république adressé ses condoléances au familles éprouvées et souhaité prompt rétablissement aux blessés, le préfet condamnait « énergiquement » cet acte barbare et invitait les populations à rester calmes, les forces de défense et de sécurité « étant à pied d’œuvre en vue de restaurer la paix et la tranquillité dans cette localité.
Vous venez de lire 1/3 de cet article réservé aux abonnés.
Abonnez vous pour lire la suite et écouter l'audio
