L’élection présidentielle en république de Côte d’Ivoire aura lieu le 25 octobre 2025. A cet effet, le paysage politique est pour le moins trouble, avec en toile de fond l’identité des candidats, et la situation se résume en gros à l’accusation portée par les partis de l’opposition contre le pouvoir, de tout faire pour éliminer les candidatures qui comptent.
En prélude à cette élection, la Commission électorale indépendante (Cei) a publié le 17 mars 2025 la liste électorale provisoire, qui a ouvert immédiatement des contentieux au vu de l’absence des noms de certains candidats potentiels, ce qui implique leur élimination d’office de la course. Le 25 avril 2025 par exemple, le tribunal de Première instance de Gagnoa a rejeté le recours déposé par un militant du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) qui réclamait la réinscription sur les listes électorales de son président, Charles Blé Goudé. Acquitté par la justice internationale de crimes contre l’humanité mais toujours condamné dans son pays, cet ex-ministre a demandé en décembre à Abidjan au président Alassane Ouattara de l’amnistier, afin qu’il puisse se présenter à l’élection, le 25 octobre. Il est sous le coup d’une condamnation en Côte d’Ivoire à 20 ans de prison, pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011. Selon le porte-parole du Cojep, Maître Serge Ouraga qui s’exprimait à l’occasion au micro de Radio France internationale,
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