Chaque année, le président Paul Biya annonce dans ses discours des mesures fortes contre les prévaricateurs de l’Etat, mais des annonces qui dans l’ensemble s’envolent. Le pays s’enfonce entre temps chaque jour un peu plus, à cause de la mal gouvernance non punie, donc entretenue.
« Améliorer la gouvernance, c’est aussi amplifier la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. C’est garantir une sécurité juridique aux investissements privés. C’est assurer la protection de la propriété foncière, où certaines dérives ont été constatées. Soyez assurés d’une chose. Des sanctions appropriées seront infligées aux auteurs des infractions qui seront établies. » Encore une déclaration de bonnes intentions du président de la République Paul Biya, lors de son adresse à la nation le 31 décembre 2024. Il est arrivé à cette conclusion, après avoir énuméré un certain nombre de projets qui n’arrivaient pas à être bouclés, à cause justement de la mauvaise gouvernance, à l’instar du réseau routier au sujet duquel il dit : « Je puis vous assurer que l’état de notre réseau routier ne reflète pas les efforts et les sacrifices qui sont consentis pour sa réhabilitation et son extension. Les contraintes en la matière sont connues. Au premier rang de celles-ci, la disponibilité des financements. La pluviométrie vient ensuite. Je n’oublie pas non plus les problèmes de gouvernance, qui nécessitent assurément des mesures fermes et diligentes. J’y veillerai. »
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