La refonte de la loi fondamentale en 1996 a donné une lueur d’espoir pour une ouverture démocratique véritable, qui s’est avérée avec le temps une simple illusion
Le 30 Octobre 1991, s’ouvrait au palais des congrès de Yaoundé la conférence tripartite, après près de six mois de manifestation des partis politiques et de la société civile qui réclamaient la tenue d’une conférence nationale souveraine. Jusqu’au 15 novembre 1991, la rencontre réunit les responsables des partis politiques, les personnalités de la société civile et les représentants des pouvoirs publics. Les résolutions contribuèrent à décrisper l’atmosphère politique dans le pays et lui permirent de s’engager dans la voie de la démocratisation véritable. L’une des principales résolutions était la mise sur pied d’une commission chargée de relire la Constitution. S’inspirant des modèles démocratiques, et étroitement surveillée par les organismes internationaux, l’Assemblée nationale camerounaise adoptera en début d’année 1996, la loi n°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 02 juin 1972.
Vous venez de lire 1/3 de cet article réservé aux abonnés.
Abonnez vous pour lire la suite et écouter l'audio
