Le pays est désormais plongé dans un désordre indescriptible, tous les secteurs étant minés par un cafouillage qui donne au pays finalement l’allure d’une jungle ou d’une cour du roi Pétaud
Perché sur un gratte-ciel dans la ville côtière, en cette fin d’année 2023, l’oiseau de bonne augure, qui se souciait du bien-être des enfants de la terre, jeta un coup d’œil sur le Cameroun, et secoua la tête, ce qu’il voyait n’était que désolation. Ce pays au milieu de l’Afrique centrale pourtant béni de Dieu, riche en ressources naturelles et humaines, semblait victime d’une malédiction. L’opposition se tirait dessus, pendant que le parti au pouvoir vantait le mérite de 41 ans de règne de son président, présenté comme un messie, l’homme lion. Les routes nationales étaient des couloirs de la morts, les routes urbaines des pistes de cross-country, un sport de cascade, obscurs la nuit, obstruées par des commerçants et des conducteurs de motos taxi le jour.
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