Le continent ne pourra survivre à la machine mise et place pour l’anéantir, laquelle machine est constamment révisée et améliorée, qu’en prenant conscience des maux qui le minent et se déterminant à y trouver des solutions
Le monde bouge, comme disent certains slogans propagandistes, il va vite, très vite même. La modernité, dont l’une des manifestations est le développement technologique, va à un rythme soutenu, au point où de son salon, l’homme peut aujourd’hui résoudre tous les problèmes liés à son existence : consulter un médecin, se faire délivrer une ordonnance, attendre sur place que les médicaments lui soit livré, et ce n’est qu’un exemple. Acheter et vendre, tenir des réunions, diriger une entreprise, tout cela se fait à partir d’un petit appareil entre les mains ou posé sur la table. Mais la question reste de savoir si l’Afrique est dans la course ou subit-elle le rythme. Malgré les évolutions observées ça et là, la deuxième hypothèse reste dominante, le Continent reste plus spectateur qu’acteur. Simplement parce que « le mal africain », pour parler comme Garga Haman Adji dans un livre qui porte ce titre, reste profond. Lorsque l’on égrène le chapelet des maux qui rongent l’Afrique, ses grains vont s’avérer insuffisants, dit-il. Pour l’heure, ses caractéristiques identitaires « objectives » tendent à se confondre aux litanies qui lui sont chantées à tout vent: fardeau de la dette, vie en dessous du seuil de la pauvreté, vih/sida, fièvre ébola, choléra, tuberculose, paludisme, sécheresse, famine. ..; mais aussi corruption, élections truquées, rebellions, confiscation de pouvoir, coups d’Etat, dictatures, guerres tribales,
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