L’Afrique francophone bouscule les lignes, une nouvelle génération qui ne doit rien à la métropole comme étude ou faveur, remet en cause la présence sur le continent de cette dernière sous toute les formes. Il subsiste quelques résistances, mais l’idéologie est en marche
Depuis l’année 2020, les relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique ont pris un grand coup, avec d’abord la série des coups d’Etat qui ont secoué l’Afrique de l’Ouest (Mali, Burkina Faso, Guinée Conakry, Niger), et ensuite les prises de positions hostiles par d’autres Etats (Tchad, Sénégal) qui ont à la suite des premiers expulsés les forces militaires françaises en stationnement sur leurs sols. Si la France officielle tente cependant de minimiser les faits, en affirmant comme en début d’année 2025 que les retraits des bases militaires étaient une volonté de l’Elysée, les analystes géopolitiques quant à eux, regardent la vérité bien en face. Un de ces regards froid est fait dans la revue L’Afrique, Atouts et périls, questions internationales numéro 115, septembre octobre 2022, par Cheikh Tidiane Gadio, alors Vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal et président de l’Institut panafricain de stratégies (paix-sécurité-gouvernance)et Lionel Zinsou – Économiste, ancien Premier ministre du Bénin. Les deux sont appelés à se prononcer sur ces nombreuses difficultés qui ont émaillé les relations entre l’Afrique et l’Europe, et notamment la France.
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