Sur un coup de tête, la vie a été enlevée à un jeune garçon de 6 ans dans la ville de Yaoundé, capitale politique du Cameroun. Les circonstances de la survenance laissent comprendre que la mort est désormais à fleur de peau dans la société, et n’a pas besoin de plus de justificatifs pour se donner
Le visage candide, le sourire prometteur, le regard confiant, inspirant une gaieté intérieure et une satisfaction pour les parents, qui devrait être aussi heureux d’avoir cet enfant, de l‘avoir offert à la nation. Ce sourire, celui du jeune Mathis, a été brutalement arraché à la vie par un homme qui, d’après le récit des évènements, avait laissé ses propres enfants à la maison pour aller commettre le forfait. Les réactions vont de la haine envers le bourreau, à de la pitié pour les spirituels qui voient en ce dernier un forcené qui aurait tout simplement prêté son corps à un démon qui y habite désormais et commet tous les actes ignobles. Les fidèles de la bible diraient que le combat dans ce cas-là est plus spirituel que physique, « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu… » (Ephésiens 6 : 12). La scène se déroule le samedi 10 mai 2025 au quartier Ngoa Ekéle à Yaoundé, célèbre pour abriter le campus principal de l’Université du Cameroun, devenue l’Université de Yaoundé 1.
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