Les noms des personnalités camerounaises impliquées dans la corruption, dévoilée par la multinationale, seront bientôt connus, si l’on s’en tient au dernier communiqué de l’Adg de la Snh. L’Epervier pourra alors reprendre du service
Le 2 août 2024, l’Administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (Snh), le ministre Adolphe Moudiki a remis au goût du jour au Cameroun l’Affaire Glencore, dans un communiqué de presse. Il se réjouit dans cette sortie, de l’avancée des poursuites contre les auteurs et complices des actes de corruption qui entachent l’image de la société qu’il dirige, en révélant que les dirigeants et employés de la société Glencore, auteurs des actes de corruption commis au détriment de la Snh ont été identifiés et comparaitront devant le tribunal de Westminster à Londres le 10 septembre 2024. L’affaire Glencore éclate en 2018 devant la Justice américaine, qui ouvre une enquête sur les faits de corruption et des mauvaises pratiques sur les opérations d’achat et de vente du pétrole à l’international, des faits qui avaient déséquilibré ce marché et fait perdre de l’argent à certaines sociétés. La multinationale Glencore, spécialisée dans la commercialisation des produits miniers, y compris le pétrole, fait partie des sociétés sur lesquelles pèsent les soupçons. L’enquête prend son temps, fait face à des résistances, mais les juges persévèrent.
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