L’élection présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun, a une fois de plus mis à nu les dérives démocratiques de Yaoundé. Les institutions internationales s’en émeuvent encore depuis la proclamation des résultats
Dans la vague des réactions suite à l’élection présidentielle du 12 octobre au Cameroun, et la proclamation des résultats le 27 octobre, donnant le président sortant âgé de 92 ans vainqueur pour un 8eme mandat, le porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la république de France déclare le 29 octobre, après avoir pris note de la proclamation des résultat : « La France est particulièrement préoccupée par les tensions post-électorales et la répression violente des manifestations qui ont eu lieu ces derniers jours. Plusieurs civils ont perdu la vie par arme à feu et des centaines de personnes ont été blessées. La France appelle les autorités camerounaises à garantir la sécurité et l’intégrité physique de tous les citoyens camerounais… Il nous paraît essentiel que la démocratie, les libertés fondamentales et l’État de droit soient scrupuleusement respectés et que toutes les personnes détenues arbitrairement depuis le début du processus électoral soient libérées afin de préserver la cohésion nationale. »
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