Conscient de ce que les procès-verbaux ont été trafiqués et que les résultats sortis du Conseil constitutionnel vont irriter les populations et mettre en péril la paix, le pouvoir est désormais comme poursuivi par leur ombre, et se battent pour une paix qu’il a délibérément compromise
Les appels à la paix se multiplient au Cameroun au lendemain de l’élection présidentielle du 12 octobre, et au fur et à mesure qu’approche la proclamation des résultats par le Conseil Constitutionnel. Les organisations des autorités traditionnelles, des corps professionnels, des associations privées et publiques, invoquent la paix, des autorités administratives invitent des groupes constituées pour discuter de la préservation de la paix. Le 17 octobre 2025, le préfet des Bamboutos annonçait dans un communiqué radio, qu’il organisera dans les prochains jours des rencontres avec les autorités administratives, les chefs de 1er, 2eme et 3eme degré, les autorités religieuses, les leaders d’associations et mouvements syndicaux de son unité de commandement, dans le but de mener ensemble une réflexion sur le climat social et sécuritaire qui devrait prévaloir pendant et après la proclamation des résultats du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025, afin de garantir une paix permanente et durable dans le département.
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