Le doyen des autorités traditionnelles du Cameroun, chef supérieur du groupement Bamendjou, attentif comme à son habitude à l’évolution de la vie politique, se prononce sur les évènements post-électoraux. Entre les manœuvres de fraude de l’administration sur les procès-verbaux et les manifestations violentes de rue, le monarque met chacun devant sa conscience, et exhorte à la préservation de la paix.
La conscience nationale est plus appelée encore au lendemain de l’élection du 12 octobre 2025. Une conscience nationale dont le contenu et le sens sont donnés et défendus en fonction de la position, soit qu’on est du parti au pouvoir ou non. Du côté du pouvoir, à coups de communiqués, ministres et préfets rappellent le sens républicain des citoyens qui doivent respecter les institutions, de l’autre côté, par tous moyens on appelle au sen républicain des dirigeants dans le respect de la vérité des urnes. Au milieu, un arbitre, une autorité traditionnelle qui s’estime investie d’une mission divine et suffisamment neutre pour rappeler tous à l’ordre et les mettre face leur responsabilité historique quant à la préservation de la paix au Cameroun. Aux dirigeants du pays, Sa majesté Jean Rameau Sokoudjou, dans une sortie du 7 octobre rappelle : « Il y a la malédiction sur la tête de celui-là dont le feu, en attrapant le village peut être passé par sa main !! quel que soit ce que vous faites dans les bureaux aujourd’hui, le peuple a déjà parlé dessus, il s’est exprimé, il a sorti ce qu’il avait dans le cœur, au point où quoique vous fassiez aujourd’hui, même l’aveugle voit qu’il y a du vol.
Vous venez de lire 1/3 de cet article réservé aux abonnés.
Abonnez vous pour lire la suite et écouter l'audio
