La pratique de la démocratie, moteur du développement dans certains pays où le minimum est respecté, a été dévoyée dans certains pays d’Afrique francophone. Le rêve d’une alternance régulière au sommet des Etats s’est transformé en cauchemar pour des peuples.
Si la démocratie bien construite, basée sur des piliers solides, est un facteur important pour le développement, des questions se posent toujours pour ce qui est de l’Afrique francophone. Le déroulement des élections dans les anciennes colonies françaises est devenu un sujet de recherches aussi bien en Afrique même que dans les grandes universités en Occident. Comme pour le Covid 19, l’Afrique francophone en particulier a en effet su transformer le phénomène « démocratie » à son avantage avec des résultats bien loin de ce qu’avait prédit l’Occident. Tout comme la maladie de 2019 a permis à l’Afrique de révéler au monde la force de sa pharmacopée traditionnelle, déjouant tous les pronostics qui prédisaient des ravages sur le Continent, la démocratie a aussi permis de révéler une façon particulière de la pratiquer, de sorte qu’au lieu qu’elle favorise l’alternance au sommet de l’Etat, elle a permis plutôt à certains dirigeant de s’éterniser au pouvoir, et surtout pas qui veux, mais qui peut, pour emprunter à la célèbre formule du président Camerounais Paul Biya.
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