Déjà sous le poids d’une dette de 14 105 milliards de fcfa au 30 juin 2025 selon la Caisse autonome d’amortissement, le Cameroun va encore contracter une dette de près de 1000 milliards, sur autorisation du Président de la république. Les projets de développement piétinent pourtant. Que laissera-t-il le jour où il partira ?
Dans l’art de la guerre, une technique dite de la terre brulée est souvent utilisée, consistant à pratiquer les destructions les plus importantes possibles, et en cas de conflit militaire, à détruire ou à endommager gravement ressources, moyens de production, infrastructures, bâtiments ou nature environnante, de manière à les rendre inutilisables par l’adversaire. Cette pratique peut également constituer une tactique offensive, consistant à ravager les territoires de l’adversaire afin de l’empêcher de reconstituer ses forces ou de trouver un refuge, ou bien une tactique défensive consistant, face à une armée d’invasion, à se déplacer ou à battre en retraite en détruisant ou en brûlant tout derrière soi (habitations, récoltes, bétail, routes, ponts, moyens de communications et de production), afin d’ôter à l’ennemi toute possibilité de ravitaillement. Au sens figuré, cette expression désigne aussi l’attitude d’une personne qui, risquant de perdre face à un adversaire, saccage la place que celui-ci s’apprête à prendre afin de minimiser ses gains et de gêner toute progression ultérieure.
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